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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 15:29

Le Président Sarkozy, dans ses vœux de nouvel an, vient de rappeler qu’il souhaitait réformer la justice en installant des jurys populaires dans les tribunaux correctionnels. C’est une proposition de circonstance, bêtement démagogique, faite pour montrer une certaine détermination à lutter contre la délinquance. Outre le fait que c’est assez irréaliste il y a certainement beaucoup de choses à revoir dans notre système judiciaire et aussi pénitentiaire, avant de s’encombrer d’une réforme politicienne et qui sera très coûteuse, si elle se fait.
Il semble par ailleurs que Le Président Sarkosy essaye de prévenir la proposition de Ségolène Royal relative aux célèbres "jurys citoyens de 2007, qui eux, relevaient de la question du débat démocratique. En partant de cette même idée, on pourrait, au lieu de juger les délinquants, contrôler les pouvoirs politiques. L’établissement d’un contre-pouvoir citoyen serait plus cohérent et répondrait bien plus logiquement à une exigence du moment.

 

Démocratie participative et Contre pouvoir citoyen

Depuis les élections de 2007, lors desquelles Ségolène Royal a remis à l’ordre du jour la démocratie participative, avec ses « jurys citoyens », ce concept est devenu une constante sociétale. Mais, il y a au moins deux acceptations de cette idée.

 

 L’écoute des citoyens.

 Il est alors question de leur demander leur avis. Ce n’est pas nouveau. Cela existe depuis la nuit des temps démocratiques ; les commissions extra municipales, les comités de quartier, les comités de pilotages et d’observation et de suivi, les enquêtes publiques, les débats préalables .Trois réflexions.

  • - Ce sont, en général, les tenants du pouvoir ou du projet qui créent ces assemblées participatives, et qui plus est, les président soit eux mêmes soit par un représentant. Le citoyen n’est pas responsable de l’ordre du jour.
  • - Il y a dans ces comités, une apparence d’égalité entre les participants. C’est bien évidemment faux. Il y a les représentants d’organismes déclarés, des institutions, des lobbys de toutes sortes. Le citoyen individuel, même regroupé en association, n’est pas un partenaire comme les autres. Cette « démocratie participative » multiplie en fait les frustrations des citoyens engagés, qui sont rendus à l’état de "faire valoir" des pouvoirs en place, de "caution" aux décisions des élus, de chercheurs de subventions. D’ailleurs les commissions extra municipales par exemple sont passées de mode.
  • - Ces assemblées ne sont jamais décisionnaires. Il s’agit d’écouter les gens, de recueillir peut être des revendications, des avis, des projets. C’est peut être important mais les choix décisionnels seront fait ailleurs, s’ils n’ont d’ailleurs pas déjà été faits. Il peut même s’agir que de les faire admettre.

 Cette « démocratie participative » ancienne manière, qui de fait suppléait d’une certaine manière au travail de l’élu, d’écoute des citoyens, de leurs avis et projets, ne perd pas de son intérêt, mais n’a pas empêché la dégénérescence de la démocratie représentative. C’est un constat.

 

 Pour un contre-pouvoir citoyen.

 Cette demande de démocratie participative indique cependant que les citoyens veulent prendre la parole, face à l’inefficacité des contre pouvoirs actuels, qu’ils soient institutionnels ou médiatiques. La perte de crédibilité des contre pouvoirs actuels, est manifeste. Avant qu’un fatalisme démocratique, marquée par le développement de l’abstention électorale, ne s’exaspère, il est temps que notre démocratie fasse un bond qualitatif qui ne pourra que se traduire par une nécessaire implication citoyenne dans la vie politique. 

En effet, il s’agit bien d’organiser un contre pouvoir et non pas seulement de participer à des réunions ou de débattre sans fin. Ce contre pouvoir citoyen aura des compétences et des responsabilités non de décision ou de gestion, mais des fonctions de contrôle, de proposition et d’information. Le contre pouvoir citoyen inspiré des « jurys citoyens » sera construit sur la base de quelques principes.

  • - Ce contre pouvoir doit correspondre fidèlement à la hiérarchie institutionnelle et territoriale actuelle. A chaque niveau de décision, doit correspondre un contrepouvoir citoyen, en commençant par le niveau communal, cellule de base de la démocratie.
  • - La légitimité de ce contre pouvoir ne peut avoir la légitimité démocratique des assemblées élues qui seules, possèdent les pouvoirs de décision et de gestion politiques.
  • - Ce contre pouvoir citoyen doit être indépendant des pouvoirs élus ou administratifs.
  • Ce contre pouvoir reposera localement sur les « Chambres citoyennes » communales.
Les chambres de citoyens communales

 

Ces fonctions correspondent aux compétences d’un contre pouvoir moderne autant fait de contrôles des pouvoirs et d’investigations que d’information des citoyens..

 

Compétences de chambres de citoyens

  • 1)  Fonction de contrôle des pouvoirs institutionnalisés. Les Chambre des Citoyens pourront créer des commissions d’enquête et d’investigation. Les Chambres des citoyens contrôleront la communication institutionnelle des différentes collectivités et en assureront la neutralité partisane. Elles seront en outre responsable du suivi des rapports de la cour des comptes
  • 2)  Fonction de proposition et d’avis. Les Chambres des Citoyens prennent la totalité de leurs compétences, des Comités économiques et sociaux (rapports, études, avis). Les chambres pourront déposer des propositions de décision, de règlement, des avis auprès des assemblées élues.
  • 3)  Fonction de relais-citoyen. Les Chambres de Citoyens auront la gestion des pétitions citoyennes, des référendums d’initiative citoyenne, l’organisation des enquêtes d’utilité publique et leur suivi, auront le pouvoir de créer des comités d’experts indépendants Elles seront le relais des demandes citoyennes d’intérêt général auprès, des pouvoirs publics.
  • 4)  Fonction d’information. Les Chambres des Citoyens, assureront le suivi et la bonne application de la loi de 1978 sur la transparence de l’action administrative et l’information des citoyens. (CADA), participeront ou géreront les débats publics sur les sujets de leur choix, assureront la diffusion des rapports publics réalisés. Cette dernière compétence est des plus importantes. Ce sont, en effet ces Chambres de Citoyens qui seront responsables de l'organisation des DEBATS PUBLICS. Ainsi sera résolue la question si controversée de ces comités d'experts et de commissions « théodule » assez obscurs.

Mise en place de ce contre pouvoir citoyen.

Le « contre pouvoir citoyen » est basé sur le tirage au sort de ces membres. Cette procédure est connue et acceptée pour les « jurys populaires » de qualité, dans les cours d'assises.

  • 1)  Dans chaque commune (au-dessus d’un certain seuil d’habitants) est créée une Association de Citoyens regroupant les électeurs volontaires pour faire partie de contrepouvoir citoyen. Cet ensemble de citoyens volontaires formera le collège dans lequel seront tirés au sort les membres des Chambre des Citoyens ».
  • Chaque Chambre Citoyenne sera composée d’un nombre équivalent de membres à celui de l’assemblée élue. Commune. Leur mandat sera équivalent à un demi mandat municipal.
  • 3)  L’indépendance de chaque Chambre Citoyenne sera assurée par l’inscription automatique du financement de son fonctionnement dans le budget de la collectivité correspondante.
  • 4)  Les membres des Chambres citoyennes (les tirés au sort) seront responsables et devront rendre compte annuellement de leurs activités et de leur fonctionnement devant les « associations de citoyens volontaires » communales.
  • 5)  Un statut du « tiré au sort » sera établi, fixant le montant des indemnités de mandat, la charte éthique d’engagement et toutes autres mesure appropriées..)

Installation des chambres de citoyens.

De fait les compétences des Chambres de Citoyens nécessitent l’implantation dans chaque commune de plus de 3 000 habitants) d’une Maison du Citoyen, bien sûr dimensionnée et adaptée à l’importance de la collectivité.

Il n’en demeure pas moins, qu’un centre de documentation, de rencontres et de réunions citoyennes nécessitent la concrétisation de lieux individualisés, gérés par les associations de citoyens respectives. Il s’agit d’organiser pratiquement et techniquement un service public de la démocratie dans une sorte de guichet unique, léger et souple.

Ce réseau de maisons de citoyens sera le gage d’une permanence et d’un renouvellement constant des volontés citoyennes pour participer au renouveau démocratique.

 

Cette proposition fait partie du Pacte démocratique 2012.

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 22:36

Entretien de Stéphane Hessel  sur Rue 89 

 

 

Question:

 

Pensez-vous qu'on ait besoin aujourd'hui de révolte « individuelle » plus que que collective ?

On a avant tout besoin de changement et de réformes radicales. En France, par exemple, il nous faut une autre république que la Ve, plus démocratique. Ces changements majeurs peuvent être obtenus par une action à laquelle peuvent participer tous les citoyens conscients, prêts à s'indigner et résister à ce qui risque de les entraîner vers « j'y peux rien », « c'est comme ça », « y a rien à faire »…

 

 

Cette affaire de la démocratisation de notre vie publique, de notre société politique est primordiale.

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 09:57

bonjour,

 

je viens de tenter une petite opération de communication.

 

voici un livret  qui reprend

  1. l'argumentaire du pacte démocratique
  2. le contenu des douze propositions
  3. les explications pour les deux premières propositions.

ca n'a pas marché !!!!  allez sur   http://pacte-democratique.blogspot.com/  

 

autre essai;  http://v.calameo.com/2.0/cviewer.swf?bkcode=0005225344e33bfcd420e&langid=fr

 

désolé.  Bonne année.

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 01:33

En juillet 2008, la modernisation des institutions proposée par le Président Sarkozy qui devait aboutir à une «République irréprochable» a été une vraie farce démocratique. Malheureusement, lors du Congrès de Versailles du 21 juillet 2008, des forces de gauche ont permis l’adoption, à une voix près de cette tromperie manifeste de la volonté commune de rénover la vie politique. Il s’agit du parti radical de Gauche, tant en ce qui concerne les députés, à l’exception Mme Taubira, que des sénateurs. Par ailleurs nous n’oublions pas le socialiste Jack Lang qui a permis d’apporter la voix nécessaire, et perfide, à cette adoption. Nous dénions à ces députés et sénateurs le droit de se dire démocrates puisqu’ils ont été incapables de forcer la mise en place d’un référendum sur une question qui devait, nous le rappelons, instaurer » une République irréprochable ». Le moins que l’on pouvait attendre de nos élus, c’était qu’au minimum,  on donnât la parole au peuple par voie référendaire sur cette organisation de la vie démocratique et politique, présentée comme capitale.  A tout le moins, nous sommes en droit de remettre en cause l’appartenance de ces élus déloyaux, à la gauche démocratique.  Pour l’élection présidentielle de 2012, il est clair que la gauche ne doit pas compter sur eux.

 

Voici la liste des députés et sénateurs  dits « de gauche » qui ont voté pour cette réforme.

 

Députés ;

Groupe socialiste radical citoyen et divers gauche . 10 pour; Mme Chantal Berthelot, MM. Gérard Charasse, Paul Giacobbi, Mme Annick Girardin, MM. Joël Giraud, Jack Lang, Albert Likuvalu, Mmes Jeanny Marc, Dominique Orliac et Sylvia Pinel

 

Sénat;

 GROUPE R.D.S.E  ( qui a le front de se dire, dans sa présentation sur le site du Sénat, « issu du groupe de la Gauche démocratique »)

 Pour 11 ;  MM. Gilbert Barbier, Jean-Michel Baylet, André Boyer, Mme Nathalie Goulet, MM. Pierre Laffitte, Daniel Marsin, Aymeri de Montesquiou, Georges Mouly, Georges Othily, Michel Thiollière et François Vendasi.

Abstention : 2

MM. Michel Charasse et François Fortassin.

 

Trois années ont passé, et jamais notre démocratie n’a été à ce point malade, les principes fondamentaux de la république sont bafoués ; la séparation des pouvoirs niée, les contre pouvoirs détruits, le respect des règles de droit oublié. Le népotisme et les affaires se multiplient à un rythme inquiétant. La permissivité se répand dans toutes les strates institutionnelles.  La réforme des institutions a été un véritable gâchis.

 

Nous ne pouvons que regretter la faiblesse, et le manque de combativité, de nos constitutionnalistes qui ont participé à la commission Balladur, mise en place pour préparer cette réforme. On a honte pour eux. Cette science constitutionnelle qui a fait le renom de notre école de droit public est actuellement particulièrement mal défendue et est quasiment inexistante puisqu’elle se confine dans une tour d’ivoire, de pseudo spécialistes, bavarde, pédante et totalement nébuleuse. 

 

Lors de la présidentielle de 2012, il sera important et nécessaire de remettre sur le métier cet ouvrage constitutionnel  et de commencer une reconquête démocratique, par quelques propositions indispensables.

 

C’est l’objet du Pacte Démocratique de 2012, que nous mettons en débat dès à présent, et que la gauche devra porter, si elle désire conserver le qualificatif de démocratique.

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 10:08
[GGFACK4000-7.gif]Pour un nouvel âge démocratique

 

Les seules prétentions de ce pacte démocratique 2012, pour les présidentielles, sont ;

  1. - de favoriser la participation électorale et le développement de l'esprit civique
  2. - d'assurer un renouvellement constant du personnel politique
  3. - de clarifier les fonctions des élections nationales (présidentielle et législatives)
  4. - d'instiller des éléments de démocratie directe et d'instaurer un contre pouvoir citoyen. 

Il s'agit d'un pacte proposé aux candidats à la présidentielle qui s'engageront à faire un référendum constitutionnel par l'article 11, après l’ élection. Car même si le parlement est en capacité de rénover la démocratie, il ne le fera pas. C'est entendu.

 

         12 propositions  pour 2012

 

1) Non cumul des mandats

Art 1) – « Les mandats nationaux, régionaux et départementaux, ne peuvent se cumuler qu’avec le simple mandat de conseiller municipal».

Art 2) – « Nul ne peut être éligible à plus de deux mandats successifs pour la même fonction hormis celle de conseiller municipal ».

 

2) Calendrier électoral 

les législatives se dérouleront au mi-terme de la mandature présidentielle.

 

3) Dose de proportionnelle à l’Assemblée Nationale

(permettre l’expression des minorités au parlement)

 

4) Statut de l'élu ; (éligibilité, indemnités, conflits d'intérêt et modalités..)

 

5) Un Sénat citoyen

en remplacement du Sénat actuel et du CES national (supprimés) 

(rôles de contrôle, d’information, d’études et d’enquêtes, avis)

(sénateurs tirés au sort entre les parmi les conseillers municipaux de base)

 

6) Renforcement des pouvoirs des Cours des Comptes

(contrôle et suivi - travail en liaison avec les Chambres des citoyens)

 

7) Référendum d'initiative citoyenne

(organisé pendant l’élection présidentielle sur les sujets des pétitions ayant obtenues au moins 1 à 1,5 millions de signatures)

 

8) Reconnaissance du vote blanc

si à un scrutin, on obtient 50 % de votes blancs, le scrutin sera à refaire

 

9) Réforme des institutions décentralisées

Création d’une Chambre des citoyens à chaque niveau (région, département, ville). Fonctions de contrôle et d’information. A la Région en remplacement du CESR, membres tirés au sort parmi les conseillers municipaux de base. Ville et Département, parmi les électeurs volontaires du corps électoral correspondant. 

 

10) Référendum locaux

à l’occasion des élections, référendums sur les questions d’intérêt local ayant fait l’objet de pétitions recueillant des signatures d’au moins 5 % du corps électoral correspondant.

 

11) Maisons de citoyens et de la participation civique.

(dans chaque ville, avec une politique de sensibilisation et de formation aux droits et devoirs du citoyen, aux libertés publiques, aux contrôles démocratiques.

 

12) Droit de vote aux étrangers aux élections locales

(étrangers en situation régulière en France depuis plus d'un an)

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 00:27

L'Assemblée nationale discute à partir du lundi 20 décembre 2010  d'

une proposition de loi sur la transparence financière de la vie politique. René Dosière, député apparenté socialiste et membre de la commission des lois à l'Assemblée nationale, rappelle que les ministres cumulent toujours les revenus de leur fonction ministérielle et de leurs mandats locaux.  « Aujourd'hui, un ministre peut cumuler des revenus liés à des mandats locaux jusqu'à une fois et demi son traitement de ministre. Il peut donc recevoir jusqu'à 21 000 euros par mois environ. J'ai proposé, en commission des lois, que cette possibilité de cumul soit supprimée. Je n'ai pas obtenu satisfaction. »  voir  http://www.lemonde.fr/ du 20/12/2010

 

A cette occasion, on peut aussi remarquer le cumul des mandats  des parlementaires est toujours la règle.  il est donc utile de rappeler le statut financier de nos parlementaires nationaux et de rappeler notre double proposition concernant le cumul des mandats et la rémunération des élus..

  

En effet, il est donc très courant lorsque l’on demande à un député, combien il est payé qu’il réponde, environ  6 000 Euros.   parce qu’il se base sur le montant net de la seule indemnité parlementaire (environ 6 000 net).  Il se garde bien de dire que c’est tout frais payé et sans son indemnité de mandat. De plus bien évidemment, ils sont en général des cumulards.  Et même si le cumul des indemnités est plafonné financièrement, le montant augmente tout de même de plus de 2 000 Euros.  Cette question est un vrai problème pour la démocratie, car la quasi-totalité de nos députés et sénateurs deviennent par la seule magie de leur vie politique °, des personnes qui ont perdu tout lien de compréhension avec la vie des citoyens qu’ils doivent représenter. (° plus elle est longue d’ailleurs , plus le gouffre s’agrandit).

 

Etat des lieux  du  statut financier du député, ou du sénateur (la même chose à quelques variantes près) 

  • Indemnité parlementaire (01/11/2010) 7 100, 15 Euros  Brut  (5 900 Net)
  • Indemnité pour frais de mandat            6 112  Euros    non imposable
  • Un crédit pour collaborateurs de            8 900 Euros (en général 2 à 3),

Et  quelques avantages ou facilités;

  1. a)   Frais de transport gratuits,
  2. b)  Téléphone et courrier gratuits,
  3. c)  Internet gratuit,
  4. d)  Frais d’hôtel remboursés 100 euros (656 francs) par jour, etc.
  5. e)  Le député bénéficie de prêts immobiliers, jusqu’à 76 225 euros (500 000 francs) à des taux dérisoires: 2% sur 10 ans.
  6. e)  Le sénateur bénéficie d’emprunts immobiliers jusqu’à 152 000 euros (1 million de francs) à un taux ridiculement bas de 3% sur 18 ans.
  7. f)  Allocation mensuelle d’aide au retour à l’emploi: 5.257,78 euros. A l’instar du système prévu pour les anciens ministres, les anciens députés non réélus aux élections générales peuvent prétendre jusqu’à l’expiration du sixième mois qui suit la fin de la législature à une allocation d’aide au retour à l’emploi qui leur assure, compte tenu des rémunérations d’activité ou de retraites qu’ils perçoivent par ailleurs, un revenu brut mensuel égal à l’indemnité parlementaire de base. Cette allocation est ensuite réduite progressivement.
  8. g)  Retraite à taux plein après 20 ans de cotisations seulement. Un député peut prendre sa retraite à 55ans. Cette pension est cumulable avec les autres retraites.
  9. h)  50 % des revenus des parlementaires échappent à l’impôt

A ce stade, il ne s'agit pas de crier au scandale, mais il est temps de faire aussi des propositions.  Voici donc une double proposition  qui sera sans aucun doute traitée d’  « acharnement populiste ou démagogique ».  Et pourtant, il faut quand même,  à nouveau rappeler l’urgente nécessité d’une loi sur le cumul des mandats et tenter de ramener progressivement les indemnités des élus à de plus justes proportions.

 

Proposition 1)   Du mandat unique des élus  

  • Art 1) – « Les mandats nationaux, régionaux et départementaux, ne peuvent se cumuler qu’avec le simple mandat de conseiller municipal».
  • Art 2) « Nul ne peut être éligible à plus de deux mandats successifs pour la même fonction hormis celle de conseiller municipal ».
  • Art 3) « Les magistrats et les fonctionnaires de catégorie A ne peuvent être éligibles à un mandat électoral, hormis celui de conseiller municipal »

  L’exception due au mandat de conseiller municipal s’explique car  

  • - Personne ne peut interdire à quiconque de s'intéresser et de participer à la vie politique de sa commune, cellule de base de la démocratie.
  • - le mandat de conseiller municipal est un mandat bénévole.
  • - Mandat de proximité, il enlève aux élus nationaux leur argument selon lequel ils seraient coupés du terrain.

 Proposition 2)  statut financier des parlementaires

  • - l’indemnité de parlementaire est plafonnée à 4 000 Euros Net ( seuil de richesse d’après Monsieur Hollande en 2007)
  • - Les autres indemnités (frais de mandat, crédit collaborateur) sont réduits de 30 %
  • Une somme forfaitaire est allouée pour les autres avantages et facilités qui seront à justifier sur facture comme en Angleterre).  La cour des comptes sera chargée d’en contrôler la réalité et pertinence  selon des modalités a établir).

Nous rappelons qu’il y a actuellement 577 députés et 331 sénateurs.

 

Sources 

  • - Dans « le Sénat : enquête sur les superprivilégiés de la République », l’historien Robert Colonna d’Istria et le journaliste Yvan Stefanovitch ont calculé les avantages cachés et rémunérations discrètes des 331 sénateurs et des 1260 fonctionnaires à leur service exclusif.
  • http://changerlarepublique.over-blog.com/categorie-834419.html  cumul des mandats. Discussion.
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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 16:12

Enfin!!!  après la désintégration de mon ordinateur par virus autorégénérant,  un déménagement qui m'a valu la perte de mon fournisseur d'accès (numéricable), l'oubli de mes mots de passe, je viens à force de perséverance ou de tatonnements de retrouver la maître de mon blog ( changer la république). 

 

le combat pour la rénovation institutionnelle de notre démocratie continue bien sûr.

Mais avant cela ;  je vais procéder à un élagage sérieux dans ce blog, pour repartir d'un nouveau pied.

 

Meilleurs voeux pour les fêtes de fin d'année et du nouvel an.

 

Ah, pour les présidentielles à venir, je compte bien valider à nouveau le Pacte démocratique 2012 et je pense toujours que Ségolène Royal représente la meilleure chance de faire aboutir des revendications citoyennes.

 

Bernard Uguen.

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 09:11

Le combat pour la démocratie au PS mené par  Ségolène Royal n'est pas un combat personnel. 

Chaque militant, chaque citoyen  a compris ce qui se jouait.  Chaque militant, chaque citoyen sait trés bien qu'il a en partage cette responsabilité de faire vivre la démocratie. 

En plaçant le débat à ce niveau Ségolène Royal a déjà fait une grande partie de son travail. Chacun dans le plus profond de sa conscience est co responsable de l'état de notre démocratie. Personne ne peut se sentir indemme. 


Un citoyen digne de ce nom, doit se dire "qu'ai' je fait pour arrêter cette" déliquescence démocratique"?  comment puis je l'accepter ?  Ne suis je pas aussi responsable  ?

Bien évidemment les contraintes de la vie,  les pressions directes ou indirectes, amicales ou sociales, financières ou hierarchiques limitent nos libertés d'action.   Mais alors, la moindre des choses est de soutenir les personnes qui s'engagent dans un tel combat, peut être même par le silence respectueux si on craint vraiment pour soi même.  Mais que dire alors de ceux qui par dérision ou cynisme,  par mesquinerie ou par calcul  tentent de ridiculiser un tel combat ?


Quelle que soit la décision de Ségolène Royal, ce mardi, elle a tout mon soutien.
 je la remercie déjà d'avoir porté ce débat à ce niveau. Ce n'est pas donné a tout le monde d'être en mesure de remuer tout cela.


Donc, Bravo ségolène d'avoir, de cette manière et en prenant ces risques, aider les citoyens qui se battent pour l'exigence démocratique.

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 23:51

Ou l’ère primaire  de la déontologie des tics..

 

La réunion de samedi 12 septembre 2009 du parlement socialiste  a été qualifiée de constructive à la quasi unanimité de ses membres.   Et en effet ils ont le droit d’en être fier . On a beaucoup parlé des tics . A tel point qu’on a pu se demander un moment s’il ne s’agissait pas  de copier le comportement légèrement agité du Président Sarkosi.   Serait-ce encore l’effet de son ouverture trop large vers la gauche. Tout le monde n’a pas la peste, mais beaucoup sont malades.

 

Martine Aubry avait semble t’il mieux à faire.  "j'ai mieux à faire aujourd'hui", "Elle ne laisserai pas abîmer le Parti socialiste de l'intérieur, je ne laisserai pas le Parti socialiste insulter de l'extérieur".  Les membres du parlement sursautent à nouveau dans des spasmes étonnés.

 

Trois chantiers sont ouverts et tout le monde est prié de se secouer.

 

Premier tic ;  les primaires ; A ceux qui souhaitent le changement, il est proposé un vote élargi dans des urnes plus grandes . Comme nous n’avons confiance en aucun socialiste, même pour se surveiller mutuellement  dans un bureau de vote,  il sera fait appel à une personnalité extérieure pour surveiller les scrutins internes. « la création d'une autorité “indépendante et incontestée chargée de faire respecter les règles d'éthique” et notamment de garantir la sincérité des scrutins internes » . Donc c’est quelqu’un de droite puisque tous les gens de gauche sont appelés à voter.  Cette personne, insoupçonnable,  surveillera le respect des règles des tics.  


A la question ; "Et si , dans le cadre de primaires "ouverte" aux non socialiste = C'était un non socialiste qui était désigné ? = Réponse = impossible , je ne vois pas comment celà puisse se produire !  "  Nous serons là , et dans ce cas il ne faudra pas prendre de gants. Certaines  fédérations "sûres" sont déjà prévenues.

 

Deuxième tic: le non cumul des mandats.  Bien entendu il ne s’agit pas d’interdire le cumul. On contraire il sera autorisé  et plusieurs fois de suite ; « pas de cumul entre un mandat de parlementaire et un exécutif local et limiter à trois mandats successifs les présidents d'exécutifs locaux ».  C’est Balladur qui sursaute.  Il avait proposé le mandat unique pour les parlementaires.  C’est tiquant quand même. 

 

Troisième tic ; les scrutins interne.   Dorénavant, pour plus de clarté et pour éviter les fraudes ( a ce qu’il paraît on nous accuse de cette vilenie)  et bien on ne posera plus les questions qui fâchent. Il n’y aura plus de vote. Un exemple pour être concret.
 « Les proches de Bertrand Delanoë souhaitaient un mandat unique intégral, vœu qui n'a pas été soumis au vote. » .
s’il y a un vote ( sur le cumul des mandats par exempel et bien ça ne concernera pas non plus prochaines échéances électorales de mars 2010. Ca ne fait pas partie du vote d’octobre . C’est renvoyé à plus tard, enfin  on verra. C’est Montebourg qui s’en occupe.  Et qui s’y connaît ;  « Pas question de procédures judiciaires", mais que "des procédures tournées vers le futur".
Et maintenant vous pouvez vous plier.  La rénovation des tics est en marche au Parti Socialiste qui vous  souhaite de bonnes régionales.
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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 10:39

Avec l’affaire des fraudes électorales de grande ampleur dans les partis politiques, la démocratie française est arrivée dans le mur.  En effet, jusqu’à présent on pouvait encore argumenter contre les modifications  nécessaires dans les textes institutionnels, en affirmant d’un air entendu,  que le problème relevaient plus  d’une  question de comportement que d’une question de législation ou de textes.

 

Ce n’est plus le cas.  On voit bien et on le constate que la confiance dans les « hommes politiques » est réduite à peau de chagrin et que plus personne ne croit en une évolution positive des comportements de ce personnel politique national en place. Bon, c’est vrai il ne faut pas généraliser, mais le véritable drame,  c’est que la divulgation de fraudes, d’erreurs , de manipulations se fait chaque fois plus lourde de signification, que les abus de droit ou le non respect des règles de droit les plus élémentaires se font de plus en plus nombreux.

 

Dans ce contexte, l’affaire des fraudes électorales au parti socialiste est sans doute « la cerise sur le gâteau ».  Le combat démocratique arrive dans les sous sols de la vie politique.

 

Il ne suffit plus d‘avoir des règles institutionnelles  les meilleures qui soient, il nous faut aussi des partis et organisations politiques exemplaires  du point de vue de leur gestion démocratique. Il est d’ailleurs à remarquer que chaque contribuable, que chaque citoyen est concerné puisque ces mouvements reçoivent des deniers publics pour s’occuper de notre vie démocratique. Ainsi il s’agit aussi d’une responsabilité citoyenne de demander des comptes sur l’éthique républicaine  présidant à cette utilisation des fonds publics. L’honneur du politique est de stopper cette dérive saisissante de nos pratiques démocratiques.

 

Mais le passage de cette situation de dégradation démocratique, à un possible renouveau acceptable  nécessite de bousculer de façon radicale les résistances, habitudes, comportements, et réflexes actuels dans les organisations et mouvements politiques aussi.  C’est nécessaire. C’est même sans doute vital. 

 

La solution minimum et logique qui devrait être empruntée par des dirigeants socialistes responsables serait de solliciter les militants sur ce qu’il convient de faire face à ces manquements démocratiques fondamentaux..  Il ne semble pas que ce soit la solution retenue puisque de nombreux appels temporisateurs sont adressés par des dirigeants pour un enterrement de première classe.  La gravité d’une telle position se mesure à l’aune de la constitution d’une possible alternance politique crédible dans ce pays et pour cela, il n’y a pas que les militants socialistes qui sont concernés.

 

Ségolène Royal est au pied du mur. Elle a eu ce courage d’en appeler à la responsabilité du parti, des dirigeants, des militants, et d’exposer clairement ce que méritent de telles pratiques antidémocratiques.  Les risques sont grands pour elle.  Et cette prise de risque, de responsabilité, mérite d’être plus que saluée.  Elle doit être partagée par tous les citoyens qui placent le combat démocratique  au premier rang des exigences sociétales actuelles.. Pour la gauche « démocratique » de gouvernement c’est un préalable.

 

 Alors oui, il faut soutenir Ségolène Royal dans ce combat démocratique  de salubrité publique.
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