Le projet de réforme des Institutions a été adopté par l'Assemblée Nationale le jeudi 10 juillet. Aprés son passage devant le Sénat, la semaine prochaine et si le projet est adopté dans les mêmes termes, le Congrés sera donc convoqué à Versailles le 21 JUILLET 2008.
le Parti Socialiste, les Verts, le PC ayant décidé de voter contre, il reste donc deux semaines à Sarkosy et au gouvernenement pour trouver la majorité qualifiée des 3/5 des voix nécessaire à l'adoption définitive de ce projet.
L'actuel projet de réforme ne peut être adopté au Congrès, prévu le 21 juillet, que si le président et le gouvernement convainquent quelques députés ou sénateurs de la gauche de voter pour ou, au moins, de ne pas voter.
C'est ainsi qu'interviennent les marchandages, entre partis, entre élus, prébendes et autres mauvaises ficelles de notre cinquième république.
voir article de Patrick Jarreau dans le Monde : http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/07/11/le-senat-barricade-dans-la-cite-interdite-par-patrick-jarreau_1072505_3232.html
"Le Parti radical de gauche, formation dont le programme et sans doute l'existence échappent à la quasi-totalité des électeurs, fait revivre la tradition oubliée des groupes charnières, car ses onze députés et sept sénateurs pourraient faire la différence. Quelques socialistes sont l'objet des attentions gouvernementales, bien que le bureau national du PS se soit prononcé, à l'unanimité, contre la réforme. Les centristes exultent : ces moments de grâce rachètent ceux où ils vont chercher, penauds, les accords avec la droite sans lesquels ils ne peuvent être élus. A l'UMP, vingt ou vingt-cinq députés et sénateurs s'apprêtent à faire payer au président de la République les mauvaises manières qu'il a eues à leur égard."
Cest ainsi que "Nicolas Sarkozy a ainsi fait une fleur à Jean-François Hory, ex-président du PRG, qui vient d'être nommé au Conseil d'État ".
D'autres attendent peut être un coup de téléphone ou une rencontre indivisuelle.
Tous ces marchandages n'auraient pas non plus été possibles par la procédure référendaire.
La "République Irréprochable" de Sarkosy, se termine ainsi dans des méthodes d'un autre âge qui caractérisent au fond la république inacceptable qui se met en place de façon insidieuse mais continue depuis la réforme du quinquennat et la présidentialisation rampante de notre régime politique dépassé.